Cœliaque, allergique ou intolérant ?

Cœliaque, allergique ou intolérant ?

Une vision d’Adpan sur la maladie cœliaque, la sensibilité et l’allergie

Chez Adpan, cela fait plus de 30 ans que nous fabriquons des produits sans gluten. Au fil du temps, nous avons non seulement vu l’offre sans gluten s’élargir, mais nous avons aussi accompagné de nombreuses personnes dans leur processus de diagnostic, d’adaptation et de vie quotidienne. C’est pourquoi nous voulons aujourd’hui expliquer, avec des mots simples, quelque chose qui crée beaucoup de confusion : quelle est la différence entre la maladie cœliaque, la sensibilité au gluten/blé et l’allergie au blé ?

Maladie cœliaque et gluten : bien plus qu’une intolérance

Pendant de nombreuses années, la maladie cœliaque a été simplement appelée « intolérance au gluten ». Mais cette définition est bien trop réductrice. Aujourd’hui, on sait que la maladie cœliaque est une maladie auto-immune chronique dans laquelle le système immunitaire réagit de manière inappropriée au gluten, provoquant des lésions de l’intestin grêle. Cela peut entraîner des symptômes digestifs… ou pas. En fait, de nombreuses personnes sont diagnostiquées en raison de symptômes comme une fatigue extrême, une anémie, des douleurs musculaires ou même des troubles neurologiques.

Ce que tous les patients cœliaques ont en commun, c’est la nécessité d’éliminer strictement et définitivement le gluten. Chez Adpan, nous en sommes pleinement conscients : non seulement nous éliminons le gluten, mais nous travaillons aussi avec des ingrédients naturels, en contrôlant chaque étape, de la mouture au produit final, pour éviter toute contamination.

Sensibilité au gluten : une énigme bien réelle

Certaines personnes, sans souffrir de maladie cœliaque ni d’allergie, constatent une amélioration en supprimant le gluten. Cela s’appelle la sensibilité au gluten ou au blé non cœliaque (SGNC). Les symptômes ressemblent beaucoup à ceux du syndrome de l’intestin irritable : ballonnements, douleurs abdominales, fatigue, brouillard mental, variations de l’humeur…

Ce qui est étonnant, c’est qu’il n’existe pas de test spécifique pour la détecter. Le diagnostic se fait par exclusion : on écarte d’abord la maladie cœliaque et l’allergie, et si les symptômes disparaissent après l’arrêt du gluten… c’est un indice. Il ne s’agit pas d’une intolérance classique comme celle au lactose, ni d’un processus auto-immun comme la maladie cœliaque. À ce jour, cela reste une énigme médicale.

Chez Adpan, nous avons rencontré de nombreuses personnes dans ce cas. Certaines sont venues vers nous sans diagnostic précis, à la recherche d’un mieux-être. Et nous sommes émus de constater que, dans de nombreux cas, un régime sans gluten bien conduit peut changer la vie.

Allergie au blé : différente de la maladie cœliaque et de la sensibilité

Enfin, il y a l’allergie au blé, beaucoup plus rare mais potentiellement grave. Dans ce cas, le système immunitaire déclenche une réaction immédiate, pouvant aller de démangeaisons ou d’urticaire jusqu’à l’anaphylaxie. Ici, il ne suffit pas d’éviter le gluten : il faut éviter le blé sous toutes ses formes, même par contact ou inhalation.

La maladie cœliaque n’est pas une allergie, et la sensibilité n’est pas une simple intolérance. Et même si les termes sont souvent confondus dans les médias ou au quotidien, chaque condition a ses propres implications et nécessite un régime spécifique.

En résumé…

Chez Adpan, nous parlons en connaissance de cause : manger sans gluten n’est ni une mode ni une solution miracle. Mais pour beaucoup de personnes, c’est la clé d’une vie meilleure. Et si nous pouvons apporter notre petite contribution de farine (sans gluten, bien sûr) pour que cette vie soit plus riche, plus sûre et plus savoureuse… alors nous serons là.

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